Le cheptel : les mâles

Toute chatterie a une capacité d’accueil qui n’est pas extensible. la surpopulation féline est génératrice de problèmes nombreux et variés. Je me suis fixé des limites à ne pas dépasser : 1 ou 2 mâles et jamais plus de 4 femelles. Limites d’âge aussi : pas plus de 3/4 ans en chatterie. Alors quelquefois, en regardant nos chats, je pense à leur avenir. Lorsqu’un chaton arrive à la maison pour devenir un reproducteur (ou reproductrice), ma première réaction, c’est de me dire qu’il restera pour toujours avec nous. Et puis le chaton devient un adulte et ça devient un peu plus compliqué.

Pour les mâles, s’ils ont beaucoup sailli, leur comportement perdurera et ce n’est pas indiqué pour les reproductrices. On se dit alors qu’on peut le garder mais à l’extérieur  (la présence d’un chat  au jardin, c’est si agréable) pour qu’il n’y ait pas de contact avec les minettes. D’accord, mais alors l’hiver, il va avoir froid ?
-N’est-ce pas un peu égoïste de vouloir le garder à tout prix ? Et si on lui trouvait un maître non-éleveur ? Comment trouver la personne qui l’aimera et prendra soin de lui jusqu’au bout de sa vie ?

Notre premier mâle, Django des cigales, nous n’avons pas eu à le placer. Tout jeune, il a sans doute été empoisonné à l’herbicide. (A l’époque, je pensais qu’il était possible de le laisser un peu sortir en journée. Epoque révolue)

Gréco, notre mâle belge, est parti en décembre et semble couler des jours heureux.

Figaro est sur le point d’être castré et partira bientôt pour la région lyonnaise.
Comme il  ne faut pas lasser le lecteur avec de trop longs billets, on parlera des femelles demain.