Non, la vie n’a pas été un long fleuve tranquille pour Lot pendant la période qui a précédé son arrivée dans son nouveau foyer : Un trajet en voiture-un séjour chez des inconnus-trajet voiture+TGV+ métro+ un séjour à Paris+ nouveau trajet en voiture ! Et à l’arrivée, Surprise !!!
Voici le récit de sa maîtresse, que nous remercions infiniment :
« Tout d’abord Lot : nous avons fait connaissance, après qu’il soit resté 8 jours chez ma soeur en région parisienne. Quand il m’a vu, il était un peu craintif et avait la fâcheuse tendance à se cacher sous le lit. (Et oui, il s’était habitué à ma soeur et ma soeur à lui…). Comme, je suis restée quelques jours chez ma soeur, il a commencé à se décontracter en ma présence et à s’habituer à moi, bien que restant malgré tout un peu timide et méfiant.
Quand Lot et Ho-Kiang se sont vus, il y a eu quelques grondements sourds, et le plus virulent était le petit…Ho-Kiang préférant partir de son côté et trouver un endroit où dormir tranquille. Les jours passant, Lot a pris de l’assurance avec Ho-Kiang et moi et a commencé à nous suivre partout l’un et l’autre.
Le temps était venu de rentrer en Bretagne. Une nouvelle aventure allait commencer pour Lot. Après quelques câlins à ma soeur qui avait bien du mal à le voir partir, nous avons pris la route. Mes oreilles ont été bercées pendant presque tout le trajet de petits mmmiièèèkkk, mmmmiiiééékkk, plaintifs, en colère, furieux et finalement désespérés, saupoudrés de quelques ouinnn, ouinnnn graves de Ho-kiang qui trouvait le temps long aussi. Nous avons été contents tous les trois d’arriver. Le petit a fait le tour de la maison et Ho-Kiang, à peine arrivé, est parti prendre l’air à l’extérieur.
J’ai passé la nuit avec Lot, en écharpe dans le cou et Ho-Kiang collé à mes côtés. Les jours ont passé et Lot s’est bien habitué à la maison et toute trace de crainte ou de timidité a complètement disparu, l ’effronterie entrant par la grande porte.
Maintenant, c’est une vraie petite bobinette, un guerrier ninja. Il court dans toute la maison à toute allure, escalade tout, et n’a pas peur de l’altitude. Il fait concurrence à Ho-Kiang car il est aussi très rusé. Il a, le soir même de notre arrivée, découvert comment fonctionnait la chattière.
Sinon, il faut qu’il se mêle de tout. Impossible de faire quelque chose sans lui (je ne peux pas utiliser ma tablette sans qu’avec ses pattes, il ne la fasse fonctionner seul et me change les écrans à sa guise). J’ai également appris à slalomer avec lui quand je me déplace pour ne pas lui marcher dessus. Quand j’ai de la visite à la maison, bien loin de se sauver, il vient se faire voir aux visiteurs et se frotter à leurs jambes ; même la vétérinaire qui a fait son rappel de vaccin était étonnée de sa très grande sociabilité.
J’ai également toutes les peines du monde à l’empêcher de sortir car j’ai l’impression qu’il aimerait bien aller voir ce qui se passe dehors. A la différence de Ho-Kiang, il ne joue pas avec les souris plates et pas question pour lui de les ramener quand je les lui lance. MÔssieu préfère les jouets simples, crayons à papier, bouts de papier, noeuds de papier cadeaux etc…C’est également un vrai petit goinfre et il a aussi une superbe voix pour se faire remarquer des fois qu’on l’oublierait.
Et Ho-Kiang alors, comment réagit-il ? Eh bien je pense qu’il a bien du mal à apprivoiser ce petit vermicelle masqué qui n’a de cesse que de le suivre, de chahuter avec lui ou de vouloir le coller quand il se couche.
Donc, généralement, quand il le peut, il se tient en hauteur, à distance pour pouvoir avoir un peu de tranquillité et par moment il râle quand le petit arrive très rapidement à découvrir où il s’est caché.
En plus, pour ne pas aider, Ho-Kiang est tombé malade. Il ne mangeait plus, ne parlait plus et était amorphe. J’ai été très inquiète. La vétérinaire a diagnostiqué une gastrite inflammatoire aigüe, dont l’origine reste mystérieuse. Ho-Kiang avait perdu 1kg, il était très déshydraté. La vétérinaire a failli le mettre sous perfusion, mais après deux piqûres (anti-douleur et anti-nausée) et un traitement (pansement gastrique), il se remet peu à peu.
Du coup, je pense que le fait que Ho-Kiang ne soit pas en pleine forme a retardé son rapprochement avec Lot. Pour le moment, j’ai bien du mal à deviner ce qui se passe dans sa tête. Est-ce qu’il n’est pas encore complètement remis ou est-ce qu’il stresse et déprime du fait qu’il ne soit plus chat unique. Je trouve pour le moment qu’il est encore un peu bizarre : il parle beaucoup moins qu’avant et fait preuve de moins d’énergie. Je reste donc vigilante dans l’hypothèse où il ne serait pas complètement rétabli et j’ai bon espoir que Lot et lui deviennent proches…
Le maître mot : Patience et longueur de temps.
Je vous joins quelques photos des deux petits monstres que j’ai quand même réussi à saisir avec l’appareil lors d’instants passés ensemble. »
Sep 26 2015
Lot des Dent De Lion et Ho-Kiang du Vieux Château
Non, la vie n’a pas été un long fleuve tranquille pour Lot pendant la période qui a précédé son arrivée dans son nouveau foyer : Un trajet en voiture-un séjour chez des inconnus-trajet voiture+TGV+ métro+ un séjour à Paris+ nouveau trajet en voiture ! Et à l’arrivée, Surprise !!!
Voici le récit de sa maîtresse, que nous remercions infiniment :
« Tout d’abord Lot : nous avons fait connaissance, après qu’il soit resté 8 jours chez ma soeur en région parisienne. Quand il m’a vu, il était un peu craintif et avait la fâcheuse tendance à se cacher sous le lit. (Et oui, il s’était habitué à ma soeur et ma soeur à lui…). Comme, je suis restée quelques jours chez ma soeur, il a commencé à se décontracter en ma présence et à s’habituer à moi, bien que restant malgré tout un peu timide et méfiant.
Quand Lot et Ho-Kiang se sont vus, il y a eu quelques grondements sourds, et le plus virulent était le petit…Ho-Kiang préférant partir de son côté et trouver un endroit où dormir tranquille. Les jours passant, Lot a pris de l’assurance avec Ho-Kiang et moi et a commencé à nous suivre partout l’un et l’autre.
Le temps était venu de rentrer en Bretagne. Une nouvelle aventure allait commencer pour Lot. Après quelques câlins à ma soeur qui avait bien du mal à le voir partir, nous avons pris la route. Mes oreilles ont été bercées pendant presque tout le trajet de petits mmmiièèèkkk, mmmmiiiééékkk, plaintifs, en colère, furieux et finalement désespérés, saupoudrés de quelques ouinnn, ouinnnn graves de Ho-kiang qui trouvait le temps long aussi. Nous avons été contents tous les trois d’arriver. Le petit a fait le tour de la maison et Ho-Kiang, à peine arrivé, est parti prendre l’air à l’extérieur.
J’ai passé la nuit avec Lot, en écharpe dans le cou et Ho-Kiang collé à mes côtés. Les jours ont passé et Lot s’est bien habitué à la maison et toute trace de crainte ou de timidité a complètement disparu, l ’effronterie entrant par la grande porte.
Maintenant, c’est une vraie petite bobinette, un guerrier ninja. Il court dans toute la maison à toute allure, escalade tout, et n’a pas peur de l’altitude. Il fait concurrence à Ho-Kiang car il est aussi très rusé. Il a, le soir même de notre arrivée, découvert comment fonctionnait la chattière.
Sinon, il faut qu’il se mêle de tout. Impossible de faire quelque chose sans lui (je ne peux pas utiliser ma tablette sans qu’avec ses pattes, il ne la fasse fonctionner seul et me change les écrans à sa guise). J’ai également appris à slalomer avec lui quand je me déplace pour ne pas lui marcher dessus. Quand j’ai de la visite à la maison, bien loin de se sauver, il vient se faire voir aux visiteurs et se frotter à leurs jambes ; même la vétérinaire qui a fait son rappel de vaccin était étonnée de sa très grande sociabilité.
J’ai également toutes les peines du monde à l’empêcher de sortir car j’ai l’impression qu’il aimerait bien aller voir ce qui se passe dehors. A la différence de Ho-Kiang, il ne joue pas avec les souris plates et pas question pour lui de les ramener quand je les lui lance. MÔssieu préfère les jouets simples, crayons à papier, bouts de papier, noeuds de papier cadeaux etc…C’est également un vrai petit goinfre et il a aussi une superbe voix pour se faire remarquer des fois qu’on l’oublierait.
Et Ho-Kiang alors, comment réagit-il ? Eh bien je pense qu’il a bien du mal à apprivoiser ce petit vermicelle masqué qui n’a de cesse que de le suivre, de chahuter avec lui ou de vouloir le coller quand il se couche.
Donc, généralement, quand il le peut, il se tient en hauteur, à distance pour pouvoir avoir un peu de tranquillité et par moment il râle quand le petit arrive très rapidement à découvrir où il s’est caché.
En plus, pour ne pas aider, Ho-Kiang est tombé malade. Il ne mangeait plus, ne parlait plus et était amorphe. J’ai été très inquiète. La vétérinaire a diagnostiqué une gastrite inflammatoire aigüe, dont l’origine reste mystérieuse. Ho-Kiang avait perdu 1kg, il était très déshydraté. La vétérinaire a failli le mettre sous perfusion, mais après deux piqûres (anti-douleur et anti-nausée) et un traitement (pansement gastrique), il se remet peu à peu.
Du coup, je pense que le fait que Ho-Kiang ne soit pas en pleine forme a retardé son rapprochement avec Lot. Pour le moment, j’ai bien du mal à deviner ce qui se passe dans sa tête. Est-ce qu’il n’est pas encore complètement remis ou est-ce qu’il stresse et déprime du fait qu’il ne soit plus chat unique. Je trouve pour le moment qu’il est encore un peu bizarre : il parle beaucoup moins qu’avant et fait preuve de moins d’énergie. Je reste donc vigilante dans l’hypothèse où il ne serait pas complètement rétabli et j’ai bon espoir que Lot et lui deviennent proches…
Le maître mot : Patience et longueur de temps.
Je vous joins quelques photos des deux petits monstres que j’ai quand même réussi à saisir avec l’appareil lors d’instants passés ensemble. »
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