Ioren

Ce week-end, nous avons le plaisir d’avoir dans la maison, notre Ioren qui a été opéré hier et qui partira lundi pour l’extrême nord de la France. Nous allons essayer de savourer ces derniers instants avec lui car il va nous quitter. Qu’est-ce que ça va vite ! J’ai l’impression que c’est hier  ou le mois dernier qu’il est arrivé de Lettonie. Je le revois encore faire le petit sauvage (qu’il n’était pas du tout, d’ailleurs) en se cachant sous un meuble et vite, il ressortait la tête pour regarder ce qui se passait.  Je me souviens aussi de la période de la quarantaine, bonne excuse pour le garder avec nous et le chouchouter (mais pas trop). Les femelles l’avaient accepté facilement, il n’avait que 4 mois.  

Le côté affectif, c’est ce que je trouve le plus difficile dans le métier d’éleveur, et c’est sans doute ce qui fera qu’un jour on arrêtera tout ça. Pas toujours facile de gérer les départs de toutes sortes. Dans le cas des mâles, il  faut penser à la nouvelle vie du chat qui va être choyé et caressé beaucoup plus qu’avec nous en tant que reproducteur, et il faut passer par-dessus le serrement de coeur qu’on aura au moment de la dernière caresse. On sait qu’on aura des nouvelles… Horus parti en juillet fait le bonheur de ses nouveaux maîtres et semble heureux après une période d’adaptation réussie.

Dans le cas des départs définitifs, c’est autre chose, pas moyen d’oublier, il faut « faire avec » et avancer.

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