C’est vous qui en parlez le mieux : Hosco du Vieux Château

Voici un portrait de l’un des chatons de Garance et Gréco né en décembre 2012. Un an et 3 mois donc. 

Très sociable, il est heureux à proximité de l’un (au moins) de nous trois. Mais cela va plus loin ; un visiteur inconnu est accueilli par une incitation à jouer, griffes toujours rentrées bien sûr, et on n’hésite pas à monter sur ses épaules et à ronronner dans ses oreilles. Ni craintif, ni effarouché, on tente de visiter le sac à main de la visiteuse … En un mot, Hosco est intégré à la société humaine, il est humanisé.

L’espace est grand ; l’escalier va du sous-sol au premier étage ; quel beau champ d’exercice ! Il joue sur la mezzanine et se promène sur la rambarde.

C… a transformé un carton d’emballage en … palais des mille et une nuits ! Hosco est ravi, mais je me demande si nous sommes vraiment des gens sérieux?

Je ne connais pas de psychologue félin ; mais le comportement de Hosco me semble digne d’étude. Voici la chronique d’une soirée ordinaire :

Hosco a retrouvé, derrière le pied de la bibliothèque, une souris. Un truc fusiforme, feutrine et peluche, muni d’une queue.

Il me l’a présenté un bon nombre de fois ; toujours je relançais l’objet en disant « Hosco, regarde, et hop ! » ; démarrage en trombe, dérapage, tête-à-queue sur le carrelage et l’objet revient, poussé à coups de griffes et tenu entre les dents, on vient le poser à mes pieds.

La faim se manifeste, Hosco va à sa petite assiette garnie de bonnes croquettes ; mais il ne vient pas seul, il dépose sa souris sur les croquettes. Il grignote un peu et reprend ses courses, souris entre les dents, pour me la rapporter.

Puis il retourne à son assiette, et toujours y pose la souris avant que lui-même ne mange. Cinq fois de suite.

Les agapes ont leurs conséquences …

Hosco va à sa « maison de toilette », souris entre les dents. Il la dépose doucement sur la litière, puis y entre à son tour ; soulagé, il en sort ; fait aussitôt demi-tour, reprend la souris entre ses dents et vient me l’offrir.

Un enfant de dix-huit mois ou deux ans et son doudou. Doudou qu’il lance à l’autre bout de la pièce en riant aux éclats. Doudou posé près de l’assiette, « encore une cuillère pour Doudou ». « Bravo, tu as fait pipi dans le pot, Doudou est content ! »

Différent ? 

Les longs regards appuyés quand je parle évoquent « que dis-tu ? » et « que pourrais-je répondre, si je pouvais parler ? » : la communication est amputée par l’absence de  langage. Hosco ne peut que cesser sa progression au stade où l’enfant acquiert la maîtrise du langage.

Hosco dort près de l’ordinateur. J’y avais mis un panier, mais  devenu trop petit, il est remplacé par une bonne couverture. Il vient de manger quelques cuillerées de soupe de courge ; il aime toutes les soupes de légumes, la plupart des fruits, la confiture de framboises (tout cela, modérément !) …